Salut les G-R-Istes
Comme vous le savez JL Melenchon et son PG fait du pied au NPA pour rejoindre le frond de gauche.
D'apres les sondages si cette unions PCF/PG/NPA avait lieux ce "front de gauche" serait crédité de 14,5%.
L'affiche est belle mais c pas gagné, lisez cet article il n'est pas long!
Sitôt né, le NPA enchérit à la gauche de la gauche
Le parti pose ses conditions à une alliance aux européennes.
Dans le hall, le stand LCR brade sa panoplie de pin’s et tee-shirts. L’heure est aux soldes à «- 60 %» et au «changement de propriétaire !» Les affiches réclamant «aux riches de payer leur crise» sont surmontées d’un dessin de mégaphone : le logo du NPA, officiellement né ce week-end à La Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) lors de son congrès fondateur. «La page qu’on ouvre est un énorme bouquin. Avant, on n’était encore qu’une brochure», s’emballe Alain Krivine, cofondateur de la Ligue, qui s’est dissoute jeudi. Un nouveau parti au socle plus large - 9 000 militants revendiqués contre 3 200 à la LCR -, plus jeune et métissé, ouvert aux quartiers populaires et aux «sans-parti» , mais qui «ne lâche rien» sur ses alliances avec le reste de la gauche.
«Exigeants». Alors que la question de la stratégie aux européennes s’est invitée au congrès, les délégués se sont prononcés à 76 % pour «un accord durable de toutes les forces» anticapitalistes allant au-delà de ce scrutin. Ainsi, le parti de Besancenot ne ferme pas la porte aux appels de Jean-Luc Mélenchon à participer à un front avec le Parti de gauche (PG) et le PCF au scrutin de juin, mais il pose des conditions très strictes, rendant peu probable un accord.
Outre l’exigence d’un «projet anticapitaliste au contenu précis» et d’une unité couplée dans les «luttes» et dans les urnes, le NPA veut prolonger le contrat jusqu’aux régionales, prévues en 2010. Et rejette «un cartel électoral sans lendemain». En clair, il demande à ses partenaires «l’indépendance» à l’égard du PS, écartant une participation à des exécutifs locaux avec les socialistes. Une ligne destinée à éviter les «zigzags» électoraux, selon Daniel Bensaïd, autre cofondateur de la LCR : «On se bat pour l’unité tout en restant exigeants.»
Les partisans de ce «front durable» se défendent de vouloir faire bande à part. «Il n’y a pas, d’un côté, les unitaires et de l’autre, les sectaires», assure un délégué de Saint-Malo. «Personne n’a le monopole de l’aspiration à l’unité, ajoute l’altermondialiste Raoul-Marc Jennar. Mais nous voulons cette unité à l’abri des ambiguïtés.»
«On nous annonçait un nouveau parti mais, visiblement, de vieux réflexes ont la vie dure», cingle le responsable communiste Pierre Laurent, invité au congrès, déplorant «une décision pleine de préalables et de faux-fuyant dont on peut craindre qu’elle déguise» un refus. Certains délégués, qui ont présenté un texte favorable au «front de gauche», sans préalable sur les régionales (16 % des voix), espéraient aussi une inflexion. Le risque «existe de voir le PCF retourner dans les bras du PS après avoir flirté avec nous, mais il ne doit pas nous paralyser», plaide l’un d’eux.
«Animateurs». Ces «minoritaires» regrettent leur faible représentation (13 sur 192 membres) au Conseil politique national (CPN) élu hier, «Le congrès se termine sur une fin de non-recevoir polie au front de gauche et l’élimination […] de certains de ses animateurs», dénonce Christian Picquet, chef de file de la minorité de la LCR, qui ne fait pas partie du CPN. Une petite moitié (45 %) de cette instance, sorte de parlement du parti, est issue de la Ligue.
Source: LAURE EQUY- LIBERATION