http://www.wat.tv/video/walter-resistant-souci-se-1uj0z_ovzl_.htmlet on est gouverné par un mec qui ne connait pas notre histoire de France en s'en bas les cacahuets de notre resistance ou nos ancetres ont donné leur vie pour la liberté
Il faut être d'un obscur côté pour considérer que Sarkozy sache se comporter avec le respect et l'humilité dont il devrait faire preuve.
Des hommes sont morts sous les bottes allemandes, torturrés psychologiquement et physiquement pour un idéal et un projet qui profite aujourd'hui encore à tous les français. La sécurité sociale, des nationalisations salvatrices, la lutte contre les collaborateurs (celle-ci n'a sans doute pas été assez menée avec vigeur à en voir certains aujourd'hui ...), les comités d'entreprise ...
Pour Sarkozy tout cela ne vaut pas une bonne blague de cour de récré ! Puisqu'en 2008, il s'est permis de traiter avec condescendance et mépris les derniers témoins et acteurs de cette période.
Obama pourrait il se marrer ouvertement devant des JI's quinquagénaire au garde à vous ? Il ne le pourrait et ne le ferait. Parce qu'il sait ce qu'il doit aux morts et aux blessés de cette période.
Cela ne gène pas zebulon ... En plus de détruire chaque jour le travail des résistants par des mesures iniques, il se paye leur trogne.
Et en plus il est pris en flagrant délit de récidive; une fois de plus Sarkozy ne sait pas se tenir.
Est ce que les mots peuvent encore décrire le dégoût que cela peut générer ?
Voici le verbatim de son insupportable comportement (merci Backchich et Le nouvel Obs) :
18 mars 208. Visite de Nicolas Sarkozy au cimetière du plateau des Glières, haut lieu de la résistance française. Passage des troupes de chasseurs alpins en revue, un moment de recueillement devant le monument surplombant les tombes de 105 "Français libres" morts au combat. Digne, le visage grave, Nicolas Sarkozy parvient même à fermer les yeux. Un court moment. La bouche est bien un peu crispée, les épaules agitées, mais globalement tout va bien.
Puis c'est le "relâchez-armes", et ca y est, relâche totalement. Un peu trop peut-être. Soulagé, le chef de l'Etat s'échappe vite fait vers un groupe de personnes. Tout sourire, très content. Des anciens combattants essaient le l'intéresser à l'Histoire du lieu. Visiblement, il aime mieux la petite.
- "Monsieur le président, vous avez ici deux républicains espagnols…
- C'est formidable, et en plus, moi, je défends les Espagnols… Mais les Italiens sont pas mal non plus…"
Ah booon ? Le public est toutes oreilles ouvertes. Le président ménage son effet.
- "Maintenant que je suis marié à une italienne… !"
Gros succès dans l'auditoire, tellement gros, que Nicolas Sarkozy en remet une couche.
S'adressant à la mère d'un jeune officier :
- "Il est beau quand même hein ? Mais pas trop jeune quand même, pas trop beau, hein, ça me… (hé hé) Vous savez que j'ai été jeune moi aussi…"
Ah, ah, décidément elle est bien bonne celle-là aussi. Un ancien combattant, qui a le mauvais goût de vouloir ramener le président à un peu plus de sobriété dans son recueillement, fait partager son expérience au président.
- "Nous nous sommes refusé à laisser des résistants qui étaient tombés dans une embuscade enterrés dans une fosse commune. Nous les avons ramenés ici dignement… ", raconte-il au chef de l'Etat qui tourne la tête à gauche-à droite, sans doute du soleil dans ses yeux. Ah non, tiens, en fait il regarde derrière l'épaule de son interlocuteur :
- "C'est quoi la cascade-là ? C'est magnifique !" s'exclame-il, lyrique, à la cantonade. Puis en profite pour tourner carrément le dos à l'ancien résistant et à son anecdote en complimentant une septuagénaire. Exit l'ancien combattant.
- "Ecoutez, je vous aime beaucoup, le rose vous va très bien".
Merci beaucoup, merci, merci, de part et d'autres, c'est quand même plus agréable que de parler guerre, résistante et mémoire.
Puis, il quitte joliment son public archi-conquis pas une dernière boutade : "Enfin rose… rassurez-vous, je n'en tire aucune conclusion politique !".
Oh, oh, c'est vraiment trop. Une dame grisonnante pousse du coude son mari : "Il est coquin, hein !".
- "Ben oui, il faut bien s'amuser un peu", conclut modestement le président avant d'enchaîner les au-revoir et d'embarquer dans sa voiture.