Plusieurs choses fondamentales, l'extrême droite n'a jamais été pour le syndicalisme, elle l'a toujours combattu et davantage quand des Mussolini, Hitler ou autre Pinochet sont arrivés au pouvoir dans leurs pays. Ils sont corporatistes, donc contre la lutte des classes et pour une collaboration de classe, du haut vers le bas, une poigne de fer sur les travailleurs.
Mais il faut se demander surtout pour ma part, pourquoi est-ce que de telles idées peuvent s'initier au sein de la classe ouvrière et du prolétariat ? Cette classe existe, mais devant le manquement des syndicats, qui font de la cogestion ou de la collaboration de classe ( L'I.S disait déjà à son époque que le syndicalisme était l'instrument d'intégration au sein du capitalisme, lui préférant le conseillisme ouvrier et autogestionnaire ), et qui ne font plus d'analyses de classes. Aujourd'hui, l'ouvrier se retrouve à cracher à la gueule de celui avec qui il travaille, parce qu'il est d'une autre couleur de peau, voir d'une autre religion ! Quelque chose me choque là dedans, le syndicalisme ne fait plus son travail de classe !
Les immigrés et les travailleurs " blancs ", n'ont qu'un seul ennemi et c'est le patronat, le capitalisme et la propriété privée ! Les prolétaires n'ont pas de patrie, disait Marx. Et bien, il doit se retourner dans sa tombe.