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| il faut le savoir ! | |
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Invité Invité
| Sujet: il faut le savoir ! Mar 12 Mai - 12:12 | |
| les petites et moyennes enteprises du batiment qui ne paient pas les cotisations en temps et en heures sont penalisés ou bien ce sont les huissiers qui ont le previlège d'aller lesrecolté avec tout cela comporte : frais , saisie etc... voici ou passe ce pognon ! Caisses de congés du BTP : les HLM raflent 100 millionsPar David Servenay | Rue89 | 11/05/2009 | 18H14Partager: Changer mon statut sur 'Twitter'Partager sur 'Facebook'Partager sur 'del.icio.us'Partager sur 'Reddit'Partager sur 'Digg'Partager sur 'Blogmarks'Partager sur 'LinkedIn'Partager sur 'Viadeo'Partager sur 'Netvibes'Partager sur 'Google'Changer mon statut sur 'HelloTxt'Affaire des caisses de congés payés du BTP, suite… Menacées de se voir ponctionner 100 millions d'euros par Bercy, les 32 caisses qui gèrent l'argent des vacances des ouvriers du bâtiment ont réagi en versant ce pactole aux HLM. Histoire de relancer le secteur, durement frappé par la crise. En attendant, personne ne s'interroge sur la gestion de ce réseau opaque… L'offensive a démarré en janvier dernier au Sénat, en Commission des finances. L'ancien ministre de l'Economie et des Finances, Jean Arthuis, propose l'amendement suivant au collectif budgétaire : <BLOCKQUOTE> « Il est institué en 2009 une contribution de cent millions d'euros à la charge des caisses de congés payés du bâtiment et des travaux publics, mentionnées à l'article L. 3141-30 du code du travail, assise à due proportion des excédents réalisés sur le résultat financier de chacune des caisses précitées. » </BLOCKQUOTE> Bien sûr, pas question « d'exprimer une quelconque suspicion quant à l'intégrité de la gestion de ces caisses », souligne le sénateur de la Mayenne, mais tout de même le système mis au point en 1937 « date » un peu. Et il ajoute : <BLOCKQUOTE> « On peut se demander s'il est justifié de maintenir trente-deux caisses régionales de congés payés. » </BLOCKQUOTE> La FFB et Patrick Devedjian contre-attaquentImmédiatement, la contre-attaque s'organise. La Fédération française du bâtiment (FFB) trouve en Patrick Devedjian un défenseur convaincu. Le ministre de la Relance s'oppose à l'amendement, qui est retiré. Sentant le vent du boulet, le président de la FFB, Didier Ridoret, s'active en coulisse pour trouver une alternative. En quelques semaines, avec ses partenaires de la Capeb et de la FNSCOP, Ridoret trouve la solution : offrir l'enveloppe des 100 millions d'euros aux HLM, sous forme de prêts à 1%, pour les propriétaires souhaitant améliorer le bilan énergétique de leur habitat. C'est social, économique et écologique : qui pourrait s'y opposer ? Deuxième parade : sortir les entreprises hybrides du systèmeQui, sinon les employeurs et salariés du bâtiment s'estimant lésés par la gestion obscure des caisses ? Car cet argent, rappelons-le au passage, appartient aux salariés du bâtiment. Rue89 a déjà longuement raconté la fronde menée par l'ADEPACCOPAB contre l'affiliation obligatoire aux caisses de congés payés du BTP. Ces râleurs patentés (poseurs d'antenne TV, de climatisation, de stores, de système d'alarmes, la plasturgie, l'UIMM…) ont eu le culot de contester le principe de l'affiliation obligatoire. Mais surtout, d'exiger d'avoir accès aux comptes des 32 caisses. Pour éteindre la grogne, Matignon et le nouveau ministre du Travail, Brice Hortefeux, ont décidé de les sortir du dispositif d'affiliation obligatoire par un simple décret, discrètement publié dans le Journal officiel du samedi 2 mai. Ce texte indique que les entreprises appliquant une autre convention collective que celle du BTP peuvent sortir du système, précisant « l'activité principale s'entend comme celle dans laquelle l'entreprise emploie le plus grand nombre de salariés ». En clair, fini le régime imposé par les barons du béton. Des questions en suspens, grogne chez les artisansTout cela devrait éviter de poser les questions qui fâchent. Car le fonctionnement des caisses de congés payés suscite un tollé chez les artisans. Trop chères, trop lentes et surtout beaucoup trop opaques au goût des petits patrons. Un mécontentement qui n'a pas échappé au président de la Capeb, la confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment. Dans le Point, Jean Lardin a souhaité « revoir » le fonctionnement des caisses. Comment ? Pourquoi ? L'homme du BTP n'a pas été plus explicite, alors que de nombreux représentants de son organisation siègent dans les bureaux des caisses de congés payés. Autrement dit, personne ne se demande :
- Pourquoi les employeurs du bâtiment paient leurs congés payés 19 à 20% de la masse salariale, contre 14% pour les autres secteurs ?
- Pourquoi la cotisation aux organisations patronales est présentée comme obligatoire sur les bordereaux de cotisation ?
- Pourquoi l'argent ainsi collecté dort un an en trésorerie avant d'être reversé aux entreprises ?
- Combien d'intérêts produisent les 5 à 6 milliards d'euros versés chaque années par les 170 000 entreprises du BTP ?
Pour avoir ces réponses, il faudra sans doute attendre un nouveau ministre du Travail. A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89 Ailleurs sur le Web |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il faut le savoir ! Mar 12 Mai - 18:37 | |
| eh oui , le zebulon fait du zele par rapport a ses fonctions de haut fonctionnaire de l'ETAT :lol!: Le patron du Monde: "Sarkozy m'a appelé pour se plaindre du traitement de son voyage en Espagne" sarkozy et les médias, Nicolas Sarkozy, le monde, Éric Fottorino, Médias, SociétéPar La rédaction du Post le 06/05/2009, vu 16661 fois, 307 Info publiée par la rédaction du Post Sur Le Post, Eric Fottorino explique: "Il estimait que nous n'avions pas accordé suffisamment de place à ce sujet." Dessin de Plantu paru dans Le Monde. Le Monde / Plantu Aïe. Après le coup de fil qu'aurait passé le chef de l'Etat au patron de l'Express pour se plaindre du traitement des sujets, Après la gueulante qu'il a poussé à TF1 parce que l'enregistrement de son intervention pour expliquer la crise aux Français n'avait pas fonctionné, Bakchich.info annonce ce mercredi que le président de la République a téléphoné à Eric Fottorino, le président du directoire et directeur de la publication du Monde pour l'informer de son mécontentement sur le traitement de son voyage en Espagne par le quotidien.Sur Le Post, Eric Fottorino, le président du directoire et directeur de la publication du Monde confirme l'information: "Nous avons eu une discussion assez brève".Nicolas Sarkozy vous a-t-il téléphoné récemment?"Oui, il m'a téléphoné jeudi dernier pour se plaindre parce qu'il estimait que nous n'avions pas accordé suffisamment de place à son voyage en Espagne". Que lui avez-vous répondu?Que nous avions publié un papier complet le 28 avril sur le sujet. L'article de Jean-Jacques Bozonnet, notre correspondant à Madrid, reprenait les mesures prises par les deux pays. De plus, nous étions les premiers à avoir le papier le plus complet car les horaires du bouclage du journal (le matin, ndlr) nous permettaient d'avoir les dernières informations." Quel ton Nicolas Sarkozy a-t-il employé? Bakchich.info affirme qu'il était "furieux"..."Non, il n'était pas furieux, il était chagriné. Notre discussion a été assez brève." Le président de la République vous appelle-t-il souvent?"Non, il m'appelle de temps en temps pour parler d'un sujet, mais il y avait un moment qu'il ne l'avait pas fait". Le Post est une filiale du Monde Interactif, qui appartient au groupe Le Monde.( Sources: Bakchich.info, Le Post) A lire aussi :- Quand Sarkozy traitait Marianne de "journal de fascistes et d'enculés"- L'enregistrement de son speech foire: Sarkozy s'énerve, TF1 s'excuse- Le patron de L'Express: "L'agacement de Nicolas Sarkozy est peut-être justifié par nos Unes" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il faut le savoir ! Mar 12 Mai - 19:01 | |
| JE CONTINUE SUR MON COUP DE GUEULE , on savait que nico est le fils sprituel de jean marie mais je ne savais pas qu'a L'UMP IL Y A DES ADEPTES , voyez vous ça et diffuser sans moderation :affraid: Il y a des nouvelles comme celle-là dont on se demande comment elles ont pu vous échapper. Dans une commune de la très proche banlieue parisienne, La Garenne-Colombes, un maire UMP, Philippe Juvin, a purement et simplement décidé de baptiser un collège de la République du nom d'un écrivain d' extrême-droite, Kléber Haedens. Un écrivain qui avant et pendant la seconde guerre mondiale a collaboré à diverses publications fascistes et pétainistes, dont le sinistre "Je Suis Partout"! Ainsi un farouche adversaire de la République va donner son nom à un collège de la République et servir d'exemple à des générations d'élèves... L'affaire a eu un petit écho (mais alors vraiment très petit) lors de la pose précipitée de la première pierre du collège en question, le 20 octobre 2008. Depuis rien ou pas grand chose... Je découvre, pour ma part, cette triste affaire grâce au numéro de Marianne paru ce samedi. L'hebdomadaire rend en effet hommage à Bernard Dargols, un ancien G.I franco-américain de 89 ans qui a survécu au débarquement en Normandie, a traqué les collabos au sein des services secrets et qui aujourd'hui milite contre la décision de baptiser un collège de la République au nom de Kléber Haedens. "Indigné", "blessé", Bernard Dargols, est décidé à faire plier Philippe Juvin, le maire UMP de La Garenne-Colombes. Il a lancé une pétition qui a réunit plus de 2000 signatures, organisé une manifestation lors de la pose de la première pierre du dit collège et engagé un recours en Justice devant le tribunal administratif. Il est aussi prêt à rendre ses médailles militaires si nécessaire. Il déclare à Marianne: "Je suis fier d’avoir combattu pour la France mais quand je vois que l’on cherche à réhabiliter des collabos antisémites, je me demande à quoi cela a servi!". En face Philippe Juvin, le maire UMP de La Garenne-Colombes, n'est pas le premier venu. A l'UMP, il est secrétaire national à la Solidarité et au Handicap, il est aussi Vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine et officie comme Anesthésiste-réanimateur et Chef du Service des Urgences à l'Hôpital Beaujon (Clichy). Les recherches d'articles publiés sur cette affaire m'ont mené sur le blog de Pierre Assouline, la République des Livres. On y apprend que Philppe Juvin a fait disparaître malgré du fronton de la mairie, la devise républicaine “Liberté, Egalité, Fraternité” qui malgré les protestations de l'opposition municipale n'a toujours pas réapparu (au moment où Pierre Assouline écrivait son post)! Que penser de cette affaire? S'il peut arriver qu'un élu dérape et se laisse aller à de vrais délires, on se demande sincèrement comment une telle décision a pu être soutenue par le Conseil Général des Hauts-de-Seine, conseil où siège Patrick Devedjian, Jean Sarkozy et Isabelle Balkany (vice-Présidente du Conseil Général en charge des collèges…). A partir de là, ce n’est plus le dérapage isolé d’une personne mais la dérive d’un parti … Et de nous interroger une nouvelle fois: Mais où est donc passé le grand parti Gaulliste, héritier de la résistance? Définitivement dissous dans le Sarkozysme... ( Sources: Marianne, La République des livres, France 3 Ile-de-France) pour la manif a ce sujet : http://www.lepost.fr/article/2009/05/09/1528905_l-ump-baptise-un-college-du-nom-d-un-ecrivain-facho.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il faut le savoir ! Lun 1 Juin - 16:35 | |
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| | | Chien Guevara Porte parole du G-R-I
Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 25/05/2009
| Sujet: Re: il faut le savoir ! Ven 5 Juin - 21:21 | |
| cette vidéo a plus d'un an :roll: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il faut le savoir ! Dim 21 Juin - 22:26 | |
| <H1 class=title3> <H1 class=title3>Congrès de Versailles: "entre 500.000 et 1 million d’euros" par jour?le :king: présentera la politique qu'il entend mettre en oeuvre lors de ce Congrès de Versailles et devrait présenter dans la foulée son gouvernement remanié. Question pratique une journée du Congrès du Parlement à Versailles coûte "entre 500.000 et 1 million d’euros", selon le député PS de l'Isère André Vallini. Pour en finir avec "une symbolique monarchique" et faire économiser de l' argent, André Vallini a rédigé une proposition de loi, dans laquelle il préconise de fixer les réunions du Congrès du Parlement à Paris et non plus à Versailles. " A titre d'exemple, le Palais des Congrès de Paris, situé Porte Maillot, dispose d'un amphithéâtre tout à fait à même d'accueillir la réunion du Parlement et dont le coût pour une journée est de moins de 20.000 euros ", souligne le député de l'Isère.</H1> </H1> |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il faut le savoir ! Dim 21 Juin - 22:32 | |
| suite Le 22 juin prochain,le :king: s'exprimera devant les représentants de la Nation en son palais de Versailles. Ces derniers, à peine d'exclusion, devront l'écouter en silence. Il leur sera interdit toute forme de manifestation bruyante, contradictoire, négative, protestataire ou hostile. Le souverain parlera de ce qui lui plaît, comme bon lui semble, le temps qu'il jugera opportun. Il se murmure au Palais qu'il évoquera les mesures qu'il compte prendre pour lutter contre la disette et la crise financière qui en est à l'origine.Une fois le discours retranscrit sur toutes les grandes gazettes généralistes et d'informations, une fois les applaudissements recueillis, seule forme de manifestation sonore autorisée de la part des représentants de la Nation en sa présence, le Souverain s'en ira. Il n'écoutera pas ce qui se dira après lui. Pourquoi faire? Ce discours, historique, forcément historique, qui sera délivré à la Nation le 22 juin, cette apostrophe fondatrice, qui sera probablement oeuvre d' Henri Guaino, le voici en avant première: [size=7]"Mesdames, Messieurs,
[size=12][i][size=7][i][size=7]Ce jour que mon cœur attendait depuis longtemps est enfin arrivé, et je me vois entouré des représentants de la Nation à laquelle je me fais gloire de commander. (...) Quoique la convocation de ces assemblées parût être tombée en désuétude, je n’ai pas balancé à rétablir un usage dont le pays peut tirer une nouvelle force, et qui peut ouvrir à la Nation une nouvelle source de bonheur. La dette de l’État, déjà immense à mon avènement (...), s’est encore accrue sous mon règne : la mondialisation, dispendieuse, mais honorable, en a été la cause ; l’augmentation des impôts en a été la suite nécessaire, et a rendu plus sensible leur inégale répartition. Une inquiétude générale, un désir exagéré d’innovations, se sont emparés des esprits, et finiraient par égarer totalement les opinions, si on ne se hâtait de les fixer par une réunion d’avis sages et modérés. C’est dans cette confiance, Mesdames, Messieurs, que je vous ai rassemblés (...). L’espérance que j’ai conçue de voir tous les Ordres réunis de sentiments concourir avec moi au bien général de l’État, ne sera point trompée. J’ai ordonné dans les dépenses des retranchements considérables ; vous me présenterez encore à cet égard des idées que je recevrai avec empressement : mais malgré la ressource que peut offrir l’économie la plus sévère, je crains, Messieurs, de ne pouvoir pas soulager mes sujets aussi promptement que je le désirais. Je ferai mettre sous vos yeux la situation exacte des finances ; et quand vous l’aurez examinée, je suis assuré d’avance que vous me proposerez les moyens les plus efficaces pour y établir un ordre permanent, et affermir le crédit public. Ce grand et salutaire ouvrage qui assurera le bonheur du royaume au-dedans, et sa considération au-dehors, vous occupera essentiellement. Les esprits sont dans l’agitation ; mais une assemblée des représentants de la Nation n’écoutera sans doute que les conseils de la sagesse et de la prudence. Vous aurez jugé vous-mêmes, Mesdames, Messieurs, qu’on s’en est écarté dans plusieurs occasions récentes ; mais l’esprit dominant de vos délibérations répondra aux véritables sentiments d’une Nation généreuse, et dont l’amour pour ses Souverains a fait le caractère distinctif : j’éloignerai tout autre souvenir. Je connais l’autorité et la puissance d’un Président juste au milieu d’un peuple fidèle et attaché de tout temps aux principes de la Monarchie : ils ont fait la gloire et l’éclat de la France ; je dois en être le soutien, et je le serai constamment. Mais tout ce qu’on peut attendre du plus tendre intérêt au bonheur public, tout ce qu’on peut demander à un Souverain, le premier ami de ses peuples, vous pouvez, vous devez l’espérer de mes sentiments. Puisse, Messieurs, un heureux accord régner dans cette assemblée, et cette époque devenir à jamais mémorable pour le bonheur et la prospérité du royaume ! C’est le souhait de mon cœur, c’est le plus ardent de mes vœux, c’est enfin le prix que j’attends de la droiture de mes intentions et de mon amour pour mes peuples. Mon Fillon va vous expliquer plus amplement mes intentions."[/size] Bien naturellement, les plus férus d'entre vous auront déjà remarqué que ce discours de crise ressemble trait pour trait à celui de Louis XVI lors de l'ouverture des Etats Généraux du 5 mai 1789. C'était déjà à Versailles, dans le même château, pour la même cause. Il suffira à Guaino de modifer comme ici le mots "Roi" par Souverain ou Président et l'affaire sera promptement menée. Et puis, dernier avantage, pour une fois, la syntaxe sera préservée, sauf improvisation présidentielle du genre: "J’ai ordonné dans les dépenses des retranchements considérables ; vous me présenterez encore à cet égard des idées que je recevrai avec empressement : mais s'il y en a que ça les démange d'augmenter les impôts, c'est pas avec moi" au lieu de :"malgré la ressource que peut offrir l’économie la plus sévère, je crains, Messieurs, de ne pouvoir pas soulager mes sujets aussi promptement que je le désirais."Dans les jours qui suivront, quand l'envie lui en prendra, le Souverain nommera quelques nouveaux ministres, selon son bon plaisir. Puis, il s'abandonnera de nouveau à ce que Talleyrand appelait autrefois, sous l'ancien régime, "La douceur de vivre", délicieux état que l'on désigne de nos jours sous le vocable de "Bling bling!"... Et pour ce qui de la Révolution qui devrait logiquement suivre, le 14 juillet, tout ça... Ben, on attendra... Eh oui... Constrairement à ce que l'on croit encore, l'Histoire ne se répète plus. Le pouvoir absolu perdit Louis XVI... Sarkozy lui, a inventé bien plus efficace: l'absolu pouvoir absolu...[/size][/size][/i][/size][/i] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il faut le savoir ! Dim 21 Juin - 22:34 | |
| [size=7]Mesdames, Messieurs,
Ce jour que mon cœur attendait depuis longtemps est enfin arrivé, et je me vois entouré des représentants de la Nation à laquelle je me fais gloire de commander. (...) Quoique la convocation de ces assemblées parût être tombée en désuétude, je n’ai pas balancé à rétablir un usage dont le pays peut tirer une nouvelle force, et qui peut ouvrir à la Nation une nouvelle source de bonheur. La dette de l’État, déjà immense à mon avènement (...), s’est encore accrue sous mon règne : la mondialisation, dispendieuse, mais honorable, en a été la cause ; l’augmentation des impôts en a été la suite nécessaire, et a rendu plus sensible leur inégale répartition. Une inquiétude générale, un désir exagéré d’innovations, se sont emparés des esprits, et finiraient par égarer totalement les opinions, si on ne se hâtait de les fixer par une réunion d’avis sages et modérés. C’est dans cette confiance, Mesdames, Messieurs, que je vous ai rassemblés (...). L’espérance que j’ai conçue de voir tous les Ordres réunis de sentiments concourir avec moi au bien général de l’État, ne sera point trompée. J’ai ordonné dans les dépenses des retranchements considérables ; vous me présenterez encore à cet égard des idées que je recevrai avec empressement : mais malgré la ressource que peut offrir l’économie la plus sévère, je crains, Messieurs, de ne pouvoir pas soulager mes sujets aussi promptement que je le désirais. Je ferai mettre sous vos yeux la situation exacte des finances ; et quand vous l’aurez examinée, je suis assuré d’avance que vous me proposerez les moyens les plus efficaces pour y établir un ordre permanent, et affermir le crédit public. Ce grand et salutaire ouvrage qui assurera le bonheur du royaume au-dedans, et sa considération au-dehors, vous occupera essentiellement. Les esprits sont dans l’agitation ; mais une assemblée des représentants de la Nation n’écoutera sans doute que les conseils de la sagesse et de la prudence. Vous aurez jugé vous-mêmes, Mesdames, Messieurs, qu’on s’en est écarté dans plusieurs occasions récentes ; mais l’esprit dominant de vos délibérations répondra aux véritables sentiments d’une Nation généreuse, et dont l’amour pour ses Souverains a fait le caractère distinctif : j’éloignerai tout autre souvenir. Je connais l’autorité et la puissance d’un Président juste au milieu d’un peuple fidèle et attaché de tout temps aux principes de la Monarchie : ils ont fait la gloire et l’éclat de la France ; je dois en être le soutien, et je le serai constamment. Mais tout ce qu’on peut attendre du plus tendre intérêt au bonheur public, tout ce qu’on peut demander à un Souverain, le premier ami de ses peuples, vous pouvez, vous devez l’espérer de mes sentiments. Puisse, Messieurs, un heureux accord régner dans cette assemblée, et cette époque devenir à jamais mémorable pour le bonheur et la prospérité du royaume ! C’est le souhait de mon cœur, c’est le plus ardent de mes vœux, c’est enfin le prix que j’attends de la droiture de mes intentions et de mon amour pour mes peuples. Mon Fillon va vous expliquer plus amplement mes intentions."[/size] Bien naturellement, les plus férus d'entre vous auront déjà remarqué que ce discours de crise ressemble trait pour trait à celui de Louis XVI lors de l'ouverture des Etats Généraux du 5 mai 1789. C'était déjà à Versailles, dans le même château, pour la même cause. Il suffira à Guaino de modifer comme ici le mots "Roi" par Souverain ou Président et l'affaire sera promptement menée. Et puis, dernier avantage, pour une fois, la syntaxe sera préservée, sauf improvisation présidentielle du genre: "J’ai ordonné dans les dépenses des retranchements considérables ; vous me présenterez encore à cet égard des idées que je recevrai avec empressement : mais s'il y en a que ça les démange d'augmenter les impôts, c'est pas avec moi" au lieu de :"malgré la ressource que peut offrir l’économie la plus sévère, je crains, Messieurs, de ne pouvoir pas soulager mes sujets aussi promptement que je le désirais." |
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